Une prostituée agressée à Genève
Trois policiers soupçonnés dans une affaire de viol et séquestration

Le procureur général de Genève a mis en prévention trois policiers, dont deux retraités, dans une affaire de viol présumé sur une prostituée en 2018, révèle la RTS. L’audience de confrontation aura lieu en novembre.
Publié: 10.10.2024 à 14:07 heures
Trois policiers sont désormais poursuivis pour le viol présumé d'une prostiuée par un agent.
Photo: Keystone
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Lucie FehlbaumJournaliste Blick

Trois policiers genevois, dont deux retraités, sont soupçonnés dans une affaire de viol et séquestration d'une prostituée en 2018, révèle la Radio Télévision suisse (RTS). Une confrontation est prévue en novembre. L'enquête, menée par la police des polices (IGS), a révélé des irrégularités dans la gestion de l'affaire à l'époque, notamment une confrontation nocturne avec l'agresseur présumé sans dépôt de plainte.

Le principal suspect, un policier en congé, est accusé de viol aggravé et de séquestration. Le commissaire et l'agent de la police des polices présents ce soir-là sont également inquiétés. Les avocats attendent encore l'accès au dossier.

Violée et séquestrée dans une voiture

Rappelons les faits. En 2018, à Genève, une prostituée appelée Roxane accuse un policier en congé de l’avoir violée et séquestrée dans sa voiture. L'affaire prend un tournant en août 2023 quand la RTS révèle l’implication de trois policiers. Une enquête est ouverte par le procureur général genevois.

Les deux autres, un commissaire et un agent de la police des polices, présents la nuit des faits, sont également sous le coup d'une enquête. Aucune plainte n'avait été déposée ce soir-là, et la main courante a omis de mentionner plusieurs détails cruciaux, dont la présence d’un policier.

L’IGS a mené une enquête approfondie, conduisant à l’ouverture d’une procédure pénale. Trois policiers sont maintenant mis en prévention et seront entendus lors d'une audience de confrontation en novembre 2023. Les avocats des parties n'ont toujours pas accès au dossier, sauf celui de l'agent de la police des polices, qui défend fermement l’innocence de son client.

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