Entre 350 et 400 personnes prennent part aux piquets de grève devant les quatre dépôts de l'entreprise, empêchant les sorties de véhicules, indique Aurélie Lelong, secrétaire syndicale au SEV.
La direction des TPG a mis en place un service minimum. Si l'offre régionale est assurée, tout comme l'offre transfrontalière, est assurée, l'offre urbaine, en revanche, «est très réduite», relève dans un communiqué l'entreprise. Selon elle, une course sur quatre sera réalisée, «en moyenne».
Comme les dépôts sont bloqués par les grévistes, la direction de l'entreprise a placé, dans la nuit de mardi à mercredi, environ 180 véhicules, bus et trams, sur le réseau, à l'arrêt sur les voies de circulation. Des conducteurs volontaires ont ensuite été amenés sur les lieux pour prendre le volant.
Un problème de sécurité
Cette manœuvre des TPG est dénoncée par les syndicats SEV et transfair, à l'origine du mouvement de grève. Elle pose un problème de sécurité, souligne Aurélie Lelong. La prise de service s'est faite sur la route et les chauffeurs, contraints d'inspecter leur véhicule avant le départ, n'étaient pas équipés de gilets fluorescents.
Les grévistes des TPG réclament une indexation intégrale de leur salaire pour 2022, s'élevant à 1,2%. Or, la direction de l'entreprise n'a été prête qu'à accorder une demi-indexation à partir du mois de septembre, rappelle Mme Lelong. «Les gens se battent pour leur pouvoir d'achat».
La fonction publique genevoise s'est également mise en grève mercredi pour réclamer une indexation salariale.
(ATS)