La Suisse a connu une année extrêmement chaude, a annoncé vendredi l'Office fédéral de météorologie et de climatologie. Avec l'hiver le plus doux depuis le début des mesures et quelques mois très humides.
La température annuelle 2024 a dépassé en moyenne nationale de 1,4 degré la norme 1991-2020. Les précipitations totales ont atteint dans la plupart des régions 90 à 115% de cette même norme, indique l'Office fédéral de météorologie et de climatologie (MétéoSuisse) sur son site Internet. Le total de la durée d'ensoleillement s'est lui situé entre 80 et 90%.
Un hiver très doux
L'hiver 2023/24 a été le plus doux depuis le début des mesures en 1864. La température a été de 2,8 degrés supérieure à la norme. Il a également apporté des précipitations de 130 à 160% par rapport à la norme 1991-2020, poursuit MétéoSuisse.
Dans la plupart des régions, les précipitations printanières ont aussi été supérieures à la moyenne, avec des conditions très humides au sud des Alpes et dans les régions limitrophes, poursuit le communiqué. Sur plusieurs sites de mesure, ce fut l'un des dix printemps les moins ensoleillés depuis le début des mesures.
Un été chaud, avec des intempéries
L'été a été le sixième le plus chaud depuis le début des mesures. Le mois d'août a connu un nombre inhabituellement élevé de nuits tropicales au sud des Alpes.
L'été a en outre été marqué par de graves intempéries, par exemple dans les régions de Zermatt et du Val Mesolcina, dans certaines parties du Haut-Valais et du Tessin en juin, ainsi que dans l'Oberland bernois en août.
Les trois mois d'automne ont connu des précipitations supérieures à la moyenne dans de nombreuses régions, mais ont été globalement doux. L'hiver s'est manifesté pour la première fois en septembre avec des quantités de neige exceptionnelles en haute altitude, suivies d'une deuxième incursion importante en novembre à basse altitude des deux côtés des Alpes.