La menace terroriste en Suisse reste élevée. Le Conseil fédéral a mis à jour vendredi sa stratégie pour la lutte antiterroriste. Celle-ci reformule la notion de terrorisme de manière plus large, sans viser exclusivement le djihadisme. Le mouvement djihadiste reste la principale menace, rappelle le Conseil fédéral. Et de mentionner les attentats de Morges et de Lugano en 2020.
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Mais le terrorisme est motivé par des idéologies diverses, comme le montrent les attaques de Halle (2019), de Hanau (2020), de Bratislava (2022) ou encore l'attaque au couteau d'un juif à Zurich cette année. La nouvelle stratégie formule la notion de terrorisme sans en viser une exclusivement. Cela permet d'inclure d'autres idéologies extrémistes et s'applique indépendamment des motifs et de l'idéologie des auteurs.
Depuis 2015, la Suisse a renforcé les possibilités légales de lutte contre le terrorisme. La police a plus de moyens de gérer les menaces, l'accès aux substances chimiques pouvant être utilisées pour fabriquer des explosifs est plus difficile. Celles-ci sont désormais intégrées dans la nouvelle stratégie. De manière générale, le Conseil fédéral note que la stratégie n'a pas besoin d'adaptations majeures. Des précisions ont été effectuées de manière ponctuelle.