Tempête à La Chaux-de-Fonds
«J'ai cru à un tremblement de terre!»

Nadia Ziehli était dans le centre commercial des Eplatures au moment de la tempête qui a ravagé La Chaux-de-Fonds, ce lundi à 11h30. Cette éducatrice a vu une fenêtre tomber du plafond et a senti les murs trembler. En sortant, la quinquagénaire a rencontré l'apocalypse.
Publié: 24.07.2023 à 18:31 heures
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Dernière mise à jour: 24.07.2023 à 19:15 heures
«En sortant, la vision était choquante: des arbres arrachés, des débris un peu partout, des tuiles et des gravats qui jonchaient le sol, des sirènes d'ambulance et de pompiers, des gens qui déambulaient», témoigne Nadia Ziehli, jointe par Blick, lundi après-midi.
Photo: DR
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Amit JuillardJournaliste Blick

Elle a 56 ans et n'avait jamais vu ça. Sur le coup des 11h30 ce lundi, Nadia Ziehli faisait des emplettes dans le grand centre commercial des Eplatures, à La Chaux-de-Fonds. «Subitement, les murs se sont mis à vibrer, les lampes se balançaient», raconte cette éducatrice spécialisée, jointe par Blick. J'ai tout de suite pensé à un tremblement de terre. Dans le magasin où je me trouvais, nous avons hésité à nous abriter sous des tables!»

Puis, un «grand fracas». «Une fenêtre était tombée du toit et venait de se rompre dans l'allée de la galerie principale. Des débris sont tombés juste à côté d'un papa et de sa fille, en panique. Personne n'a été blessé à cet endroit, heureusement.» Les vents violents que la cliente entend dissipe ses doutes: c'est bien une tempête.

«Vision choquante»

«En sortant, la vision était choquante: des arbres arrachés, des débris un peu partout, des tuiles et des gravats qui jonchaient le sol, des sirènes d'ambulance et de pompiers, des gens qui déambulaient, témoigne-t-elle, la voix désolée. Il manquait des bouts à certains bâtiments industriels. La vision d'une ville saccagée en quelques minutes...» Les images, postées sur Facebook par son mari, impressionnent.

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D'autres témoins, comme ce père et sa fille interviewés par nos collègues de Blick TV dans la vidéo ci-dessous, se sont réfugiés à la Migros pour se protéger.

«On est vite allé se réfugier à la Migros»
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Témoignage:«On est vite allé se réfugier à la Migros»

D'abord considérée comme une tornade, la catastrophe météorologique subie serait plutôt due à des rafales descendantes ou tourbillonnantes — dont une a été mesurée à 217 km/h. L'épisode n'a duré que trois minutes, mais a fait un mort — à cause de la chute d'une grue — et blessé une quinzaine de personnes, selon le dernier bilan de la police cantonale neuchâteloise, diffusé à 17h17.

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