Les cantons ont également suffisamment de places d'hébergement et de réserves, précise jeudi le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM) dans un communiqué. Et de rappeler que la Suisse enregistre quotidiennement entre 500 et 1000 personnes.
Les déséquilibres cantonaux dans l'accueil de bénéficiaires du statut de protection S sont en outre en train d'être corrigés. La clé de répartition usuelle, proportionnelle à la population, est à nouveau respectée depuis lundi.
Les réfugiés sont désormais d'abord attribués aux cantons qui en ont accueilli proportionnellement moins que les autres. Il s'agit notamment de la Suisse romande, avait précisé Gaby Szöllösy, secrétaire générale de la Conférence des directeurs cantonaux des affaires sociales, lors du point de presse des experts de la semaine passée.
Des exceptions sont cependant prévues pour les familles nucléaires, à savoir enfants, parents et grands-parents, et les plus vulnérables, comme les mineurs non accompagnés. Les mêmes règles valent pour les déménagements. Si un réfugié trouve un emploi dans un canton trop éloigné, il sera aussi autorisé à déménager. Les nouvelles dispositions ne sont pas rétroactives. Les personnes déjà enregistrées et attribuées à un canton peuvent y rester.
(ATS)