Un rapport externe commandé par la police genevoise met en lumière une pénurie d’agents, notamment la nuit et le week-end, révèle la «Tribune de Genève». Près de la moitié du temps, l’effectif minimum requis n’est pas atteint, même sans mobilisation liée à des manifestations.
La situation se détériore lors des vacances scolaires. La répartition inégale des mobilisations génère fatigue et frustration chez les agents. Le problème n'est pas arrangé par le manque de clarté dans la définition des missions et la multiplication des postes spécialisés.
Nouveaux postes en vue
Dix postes supplémentaires ont été budgétés pour 2025. Malgré cela, les syndicats et les experts appellent à une refonte complète de la planification et des règles de mobilisation.
La question des horaires, du télétravail et du temps partiel est aussi soulevée. Deux thèmes chers à la nouvelle génération, mais aussi utiles pour favoriser la féminisation du corps de police.