Même les murs épais des prisons n'empêchent pas tous les détenus de consommer de la drogue. Six détenus ont dû comparaître à nouveau devant le tribunal de Sion, suite à des tests de dépistage positifs.
Les détenus, âgés de 22 à 45 ans, ont été surpris à la prison de Crêtelongue à Granges, dans le canton du Valais, comme le rapporte «Le Nouvelliste». Vers la fin de l'année 2024, des substances telles que du THC, des tranquillisants ou de la cocaïne ont été détectées dans les échantillons d'urine.
Mais comment les drogues arrivent-elles en prison? Dans un cas datant d'octobre 2023 à la prison des Îles à Sion, du cannabis a été caché dans un morceau de fromage. Un homme a dit vouloir apporter le fromage à son camarade détenu.
Mais avant qu'il ne puisse récupérer sa précieuse marijuana, le subterfuge a été découvert. L'ami a alors expliqué aux agents qu'il n'était pas au courant et qu'il avait reçu ce fromage d'un étranger.
Des tests ordonnés avant et après
«C'est pourquoi les contrôles sont si importants en ce moment», explique Georges Seewer, chef du service cantonal d'exécution des peines et mesures, au «Nouvelliste». Lors de l'admission en détention, l'urine est systématiquement analysée.
En cas de congé, un test est effectué avant le départ du détenu ainsi qu'à son retour. Des dépistages aléatoires seraient en outre effectués. Parallèlement, des échanges ont lieu avec Addiction Valais afin de former les collaborateurs à être attentifs à certains signaux chez les détenus.
