Revalorisation salariale
Les techniciens en radiologie de l'Hôpital de Fribourg pourraient faire grève

Les techniciens en radiologie médicale de l'Hôpital fribourgeois menacent de faire grève le 3 février. Ils réclament une revalorisation salariale que le Conseil d'État a refusée. Le syndicat dénonce une charge de travail doublée et des urgences en forte hausse.
Publié: 09:51 heures
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Dernière mise à jour: 10:07 heures
Les techniciens en radiologie de l'HFR pourraient faire grève le 3 février.
Photo: Keystone
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ATS Agence télégraphique suisse

Les techniciens en radiologie médicale (TRM) de l’Hôpital fribourgeois (HFR) pourraient se mettre en grève le 3 février, prévient le Syndicat des services publics (SSP). A moins que le Conseil d'Etat ne reconsidère leur demande de revalorisation salariale.

Le conflit remonte à la fin de l'an passé. Le gouvernement cantonal avait alors refusé une première fois la revendication. Les TRM avaient alors saisi l’Organe de conciliation et d’arbitrage (OCA), par l'entremise du SSP, avait indiqué ce dernier le 18 décembre. Une rencontre a par ailleurs eu lieu il y a une semaine.

Autres soutiens syndicaux

Les TRM ont encore reçu le soutien de la Fédération des associations du personnel du service public (FEDE) et du syndicat Unia. Selon le SSP, le mécontentement est d'autant plus grand dans la profession que le Conseil d'Etat a été «jusqu'à diminuer les points attribués à certains critères par rapport à la précédente évaluation» de 2009.

Pourtant, toujours selon le SSP, «la charge de travail des techniciens en radiologie médicale a doublé, voire triplé en dix ans si on tient compte des scanners». En outre, «les situations traitées en urgence ont massivement augmenté». Dorénavant, elles représentent le double des interventions planifiées, estime le syndicat.

Ce dernier rappelle que les techniciens en radiologie médicale sont actuellement colloqués en classe salariale 17, alors que l'ensemble des fonctions non soignantes de niveau HES-Bachelor de l'Etat de Fribourg se situent entre la classe salariale 18 et 24. Pourtant, ces spécialistes ont des horaires pénibles, avec du travail de nuit.

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