La victime était inconsciente
Le procès vaudois de deux hommes pour un viol brutal résonne avec Mazan

Dans un tribunal vaudois, deux hommes sont accusés d'avoir violé une femme inconsciente en 2022. L'affaire, traitée avec une discrétion particulière, est d'une violence extrême et renvoie au procès des viols de Mazan, relate «Le Temps» ce mardi, en amont du verdict.
Publié: 28.01.2025 à 12:46 heures
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Dernière mise à jour: 28.01.2025 à 14:08 heures
Le verdict de la Cour d'appel de Bâle dans une affaire de viol avait mené à cette manifestation, en 2021, devant le tribunal cantonal vaudois, à Lausanne. Après le procès historique des viols de Mazan, quel sera le verdict du procès de deux hommes en cours en terres vaudoises?
Photo: Keystone
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Léo MichoudJournaliste Blick

Le procès des viols de Mazan et la figure de Gisèle Pelicot planent sur ce tribunal vaudois. Le procès de deux hommes devrait trouver son verdict ce mardi 28 janvier, relate «Le Temps». Ceux-ci sont accusés du viol d'une femme inconsciente à l'été 2022 après lui avoir demandé de consommer une substance psychotrope.

Le quotidien décrit les conditions particulières du suivi de l'audience, qui s'est déroulée en partie à huis clos. La presse accréditée a été invitée à ne dévoiler aucun détail qui permettrait de connaître le lieu du procès ou d'identifier des protagonistes.

La victime, absente du tribunal, «ignore jusqu'à la tenue du procès», précise «Le Temps». Selon son thérapeute, elle n'est pas prête à se confronter à la brutalité des actes commis durant son inconscience, au domicile du principal accusé – qui a filmé l'agression à l'insu de tous.

Un viol doublé d'une tentative d'assassinat?

Pour le procureur, ce dernier était tout à fait capable de discernement. Il est entre autres poursuivi pour viol avec contrainte (commis avec cruauté ou un objet dangereux), pour lésions corporelles graves, pour mise en danger de la vie d’autrui, pour tentative de mutilation d’organes génitaux féminins… et pour tentative d'assassinat.

L'avocate de la victime décrit les violences subies comme «de la torture». En plus de celles-ci, la surdose de substance aurait pu représenter un risque de mort. Pour la défense, qui demande douze ans de réclusion, il n'y a pas eu tentative d'assassinat et le principal accusé pourrait ne pas être considéré comme en pleine responsabilité pénale.

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