Le 27 janvier 1999, le corps d’une femme d’environ 25 ans est découvert dans une baignoire d’un hôtel à Premià de Mar, près de Barcelone. C'est quasiment l'unique information fiable dans l'affaire de «la femme qui n'était pas seule». Un nom trouvé par Interpol, qui relance cette semaine un appel à témoins, rapporte la «Tribune de Genève».
Pourquoi le média local s'intéresse-t-il à cette histoire? Simplement parce que la victime pourrait venir de la région genevoise. Selon des témoins présents il y a 26 ans, elle et l'homme qui l'accompagnait pourraient venir de Genève ou d’une commune située à environ 10km, dont le nom contient le mot «ville», indique le site d'Interpol.
Une piste en Australie
Le soir des faits, l'homme qui était présent avec la défunte sort de l'hôtel à 3h du matin, embarque leurs valises et ne revient pas. Comme ils ont pris la chambre sans s'enregistrer, leurs noms ne sont pas connus. C'est la femme de ménage qui a trouvé le corps de la jeune victime dans une baignoire pleine d'eau.
L’homme, décrit comme brun, barbu, âgé de 25 à 30 ans, n’a jamais été identifié. Des images de surveillance montrent le suspect échangeant des francs suisses avant le meurtre.
En octobre 2024, Interpol relance l’affaire dans le cadre de sa campagne Identify Me. Parmi les 27 témoignages reçus, une piste relie la victime à l’Australie, mais sans résultat probant.
Plusieurs cas sont listés sur le site de l'Organisation internationale de police criminelle, qui cherche de l'aide pour résoudre ces meurtres. Les noms sont évocateurs du peu d'indices à disposition des enquêteurs. Exemples? «La femme à la bague en forme de chouette», «la femme dans le poulailler» ou encore, «la femme introvertie».