Les conseillers communaux du PSIG et des Vert-e-s d'Ecublens (VD) s’opposent fermement au projet de nouvelle jonction autoroutière sur le territoire communal. Ce projet, hérité d’une vision dépassée de la mobilité, est «inefficace et nuisible», estiment-ils.
Dans leur communiqué publié mercredi, les élus communaux du Parti socialiste et indépendant-e-s de Gauche (PSIG) et des Vert-e-s rappellent que la commune de Chavannes-près-Renens a récemment dénoncé la convention passée avec l’OFROU pour la création d’une nouvelle sortie autoroutière afin de protéger la qualité de vie de ses habitants.
Le 27 février 2025, la Municipalité d'Ecublens a confirmé son soutien au projet de jonction, tout en réaffirmant l'exigence que cette jonction ne voie le jour qu'en parallèle avec celle de Chavannes-près-Renens. Ce positionnement est censé éviter que le trafic de Chavannes se reporte intégralement sur Écublens.
Risque réel
Or, la dénonciation unilatérale de la convention par Chavannes rend cette simultanéité hautement incertaine, estiment les roses-verts. Cette situation met en lumière le risque réel que la commune se retrouve seule à gérer les conséquences d'un projet imposé, tant sur le plan financier que sur celui du trafic.
Des solutions alternatives existent, estiment les conseillers communaux: baisse des vitesses, transformation de l'A1 en boulevard urbain, report modal vers les transports publics et la mobilité active. Et de rappeler que le 24 novembre 2024, les citoyens suisses ont dit non aux extensions autoroutières incluant des jonctions, à 59% à Ecublens, à 61% dans tout le district de l'Ouest lausannois et à 58% dans le canton de Vaud.