Gymnase de Chamblandes
Deux auteurs de la fausse alerte à la bombe à Pully ont été identifiés

Une fausse alerte à la bombe a perturbé le gymnase de Chamblandes à Pully. Deux jeunes Espagnols ont reconnu les faits, s'exposant à des poursuites pénales et à l'exclusion scolaire pour l'élève impliquée.
Publié: 01.04.2025 à 16:57 heures
750 élèves avaient été renvoyés à la maison mercredi dernier après la fausse alerte à la bombe.
Photo: keystone-sda.ch
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ATS Agence télégraphique suisse

Deux adolescents ont reconnu avoir provoqué la fausse alerte à la bombe de mercredi dernier visant le gymnase de Chamblandes à Pully (VD). Il s'agit d'une élève de l'établissement, âgée de 17 ans, et d'un ami à elle, âgé de 18 ans. Aucun objet suspect n'avait été trouvé et personne n'avait été blessé.

C'est une enseignante du gymnase qui avait reçu vers 07h30 un message électronique affirmant que plusieurs engins explosifs avaient été placés dans l'établissement, a indiqué mardi la police cantonale vaudoise dans un communiqué.

750 élèves renvoyés à la maison

Aussitôt avertis, la police de l'Est lausannois et des gendarmes vaudois s'étaient rendus sur place. Ils avaient demandé au personnel présent de sortir du bâtiment. Les cours n'ayant pas débuté, les 750 élèves ainsi qu'une centaine d'enseignants avaient été renvoyés à la maison pour la journée par mesure de précaution.

Une fouille complète des locaux avait été entreprise avec l'aide des spécialistes du déminage et de la brigade canine de la gendarmerie. Elle s'était terminée en début d'après-midi sans qu'un engin explosif n'ait été découvert.

Procédure d'exclusion lancée

Les investigations menées par les enquêteurs se sont dirigées vers une élève de l'établissement et l'une de ses connaissances qui ont reconnu les faits. Il ressort des premiers éléments de l'enquête que cette élève, une mineure âgée de 17 ans, a demandé à un ami, âgé de 18 ans et habitant à Lausanne, tous deux de nationalité espagnole, d'envoyer un message d'alerte à la bombe, explique la police.

Une enquête pénale a été ouverte. Les auteurs ont été auditionnés en qualité de prévenus. Ces deux jeunes risquent des sanctions pénales: jusqu'à trois ans de prison, une amende de plusieurs milliers de francs et une inscription dans leur casier judiciaire pour le majeur et jusqu'à un an de prison pour la mineure.

La direction du gymnase, la direction générale de l'enseignement postobligatoire et le Département de l'enseignement et de la formation professionnelle (DEF) «condamnent fermement ce type d'agissement». La procédure d'exclusion de l'élève a été lancée.

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