Jugeant que l'offre de l'accueil de jour extrafamilial pèse lourdement sur le budget des communes, les villes romandes s’unissent pour exiger un renfort financier durable de la part de la Confédération. Les villes signataires indiquent l'inaccessibilité de ce type d'accueil pour de nombreux parents dans un communiqué paru mardi.
Jeudi prochain, la Commission des sciences, de l’éducation et de la culture du Conseil national examinera une initiative parlementaire dans ce sens. Le 10 décembre 2024, le Conseil des Etats a adopté un projet d’allocations de garde. Cependant, ce projet ne prévoit aucune contribution fédérale: il charge les cantons de financer ces allocations, éventuellement avec des cotisations salariales, rappellent les villes signataires dans un communiqué.
L’essentiel des charges de l’accueil de jour est actuellement assumé par les parents et les communes qui sont les premiers contributeurs publics. Les cantons contribuent à hauteur de près de 500 millions par an, et la Confédération à hauteur de moins de 50 millions par an, via son fonds d’impulsion. Il en résulte une très forte disparité entre les communes et les cantons, mais aussi entre les parents qui connaissent des réalités différentes selon leur lieu d'habitation.