Dans sa réponse publiée mercredi à la consultation sur la loi sur les taxis et les voitures de transport avec chauffeur lancée par la Direction cantonale bernoise de la sécurité, l'exécutif biennois estime qu'il est urgent d'agir à cet égard. Le Conseil municipal considère que les dispositions en vigueur pour retirer une licence s'avèrent trop peu efficaces.
Actuellement, une autorisation peut être retirée si le chauffeur a été condamné à une peine privative de liberté de six mois ou à de peine pécuniaire de 180 jours-amende. Pour la ville, ce seuil doit être abaissé.
Pour les autorités municipales, cela doit surtout être le cas lorsque l’infraction a été commise en relation avec l’activité de conduire un taxi. Dans de telles circonstances, le chauffeur condamné présente un risque pour les personnes à bord de son taxi.
Selon les médias biennois, deux chauffeurs de taxi auraient agressé des clientes lors de trajets. Les accusations visant les deux hommes sont en cours d'examen. Cette situation a provoqué la colère de leurs collègues qui ont lancé une pétition contre ces chauffeurs jugés problématiques.