Cette décision fera probablement des milliers d’heureux. Les 48’000 élèves fribourgeois qui reprendront l’école obligatoire et du secondaire jeudi 25 août se voient attribuer le droit de prendre congé lors de quatre demi-journées. À la carte… Ou presque. Car des conditions s’appliquent, a expliqué la Direction de la formation et des affaires culturelles (DFAC), lors d’une conférence de presse donnée ce vendredi matin.
Les congés spéciaux qui n’ont pas été pris ne peuvent pas être reportés à l’année scolaire suivante. Ils ne peuvent pas être posés le premier jour de l’école, ou encore lors d’activités particulières, comme les courses d’école. Les journées d’examen sont également hors limite. Enfin, la direction peut poser son veto sur d’autres jours particuliers.
Le congé spécial a été prévu pour faire face à des événements imprévisibles et en raison de circonstances exceptionnelles, avertit toutefois l'Etat de Fribourg sur son site. Ce qui signifie que les petits malins souhaitant prolonger leurs vacances ou leurs loisirs ne pourront pas le faire de cette manière.
En faisant une demande de congé pour leurs enfants, les parents doivent en outre assurer le rattrapage de ce que l’élève aura loupé en cours. Ces jokers particuliers peuvent être perdus en cas d’abus.
Les élèves ukrainiens arrivent
Autre développement marquant cette rentrée: les établissements scolaires accueilleront cette année 793 élèves de plus que l’an dernier. La hausse est en partie liée à l’arrivée d’enfants ukrainiens. Pour répondre à l’afflux supplémentaire d’élèves, 32 classes ont été ouvertes, dont 19 pour l’école obligatoire, a continué vendredi l’Etat de Fribourg.
Pour les écoles du secondaire 2 (collèges, écoles de commerce à plein temps, école de culture générale), six classes supplémentaires ont été nécessaires et dans les écoles spécialisées, ce chiffre se monte à sept.
A l’école obligatoire, le nombre d’élèves se monte à 40’476, soit 668 de plus que l’an dernier. Parmi ceux-ci, il y aura 433 enfants ukrainiens. Le canton a précisé qu’il est «difficile de dire précisément combien de classes ont été ouvertes en raison de l’arrivée d’élèves ukrainiens, car ces enfants, accueillis dans des familles fribourgeoises, sont répartis dans l’ensemble du canton».
(avec ATS)