La consommation de crack et de freebase a rapidement augmenté en Suisse. Des structures adaptées aux besoins des personnes atteintes d’une addiction font donc parfois défaut. La Commission fédérale pour les questions liées aux addictions appelle à des mesures.
Plusieurs mesures proposées
L’Office fédéral de la santé publique (OFSP) a organisé une table ronde, la deuxième, pour discuter de la situation avec les villes, les cantons et les organisations spécialisées, écrit-il jeudi. Les participants sont unanimes quant au fait qu’un réseau efficace de prestations d’aide psychosociale et de médecine des addictions permet de soutenir à temps les personnes concernées.
De son côté, la Commission fédérale pour les questions liées aux addictions se dit très préoccupée par la consommation dans l'espace public de crack et d'autres drogues, comme le freebase (cocaïne mélangée à du bicarbonate de soude ou à de l'ammoniac). Elle préconise des mesures comme la réduction des risques par des hébergements d'urgence, des espaces de consommation ou de l'aide médicale et sociale sur place.