Dans certains cas, les anciens records de température, datant pour la plupart de 2018 ou 2020, ont été dépassés de deux dixièmes de degré, a précisé dimanche soir l'institut. Au sud des Alpes, le mercure a même parfois dépassé d'un demi-degré les valeurs records.
Par rapport à la «référence climatologique» des années 1961 à 1990, les températures de 2022 dépassent la norme de près de 3 degrés, tant au nord qu'au sud, indique SRF Meteo. La hausse est de 1,5 degré par rapport à l'actuelle norme des années 1991 à 2020.
Valeurs records depuis la moitié du 19e siècle
Seules les régions de haute montagne, les Préalpes centrales et orientales ainsi que le Valais n'ont pas fait exploser les records. À la Jungfraujoch, par exemple, l'année 2020 a été nettement plus chaude. À Sion, le mercure affichait des températures encore plus élevées en 2018.
Les mois de mai et de juin ont été les deuxièmes les plus chauds depuis le début des mesures à la moitié du 19e siècle, précise SRF Meteo. Celui de juillet s'est classé à la quatrième place, après 1983, 2006 et 2015, et celui d'août à la troisième, après 2003 et 1992. Septembre est passé de peu sous la moyenne de 1991 à 2020, alors qu'octobre a atteint un record absolu.
(ATS)