Près de 9 grammes par jour!
Les Suisses consomment (beaucoup) top de sel

Un adulte en Suisse ingère près de 9 grammes de sel par jour, ce qui correspond à une consommation moyenne de 75% supérieure à celle recommandée. Une consommation élevée de sel a des effets néfastes sur la santé, rappelle jeudi l'OSAV.
Publié: 30.05.2024 à 11:44 heures
La consommation de sel est trop élevée en Suisse. Le sel se cache notamment dans les produits transformés. (photo symbolique)
Photo: Christin Klose
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ATS Agence télégraphique suisse

La consommation de sel atteint près de 9 grammes de sel par jour pour un adulte en Suisse, soit une consommation moyenne de 75% supérieure à celle recommandée.

Malgré une prise de conscience de la population, la consommation de sel des adultes, à savoir 8,7 grammes par jour, reste trop élevée, écrit l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV). Cette valeur est légèrement inférieure à celle mesurée lors de l’étude précédente menée en 2011, mais elle dépasse toujours de 75 % la quantité recommandée au quotidien par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui est de 5 grammes.

Tant les femmes que les hommes consomment trop de sel, toutes régions linguistiques confondues. Les femmes consomment en moyenne moins de sel que les hommes (7,4 g/jour contre 10 g/jour), lesquels en ingèrent deux fois plus que la quantité recommandée.

L’étude de l’OSAV confirme que la consommation excessive de sel a un impact négatif sur la santé: les participants concernés présentaient une tension artérielle significativement plus élevée, ce qui augmente le risque de crise cardiaque et d’accident vasculaire cérébral.

Plus de 90% des participants à l’étude déclarent ne jamais ajouter de sel à leurs plats ou seulement de temps en temps. Cela indique que le sel est omniprésent dans les produits transformés, comme le pain et les pâtisseries, les plats industriels, les accompagnements, ainsi que les produits à base de viande. Plus des trois quarts du sel de cuisine absorbé provient de ces aliments.

L’OSAV veut convenir d’objectifs de réduction concrets avec l’industrie agroalimentaire. Une solution envisageable consisterait à fixer des teneurs maximales pour certains aliments, comme cela se fait déjà avec succès dans d’autres pays.

(ATS)

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