Poursuivi en terres vaudoises
Un détenu paraplégique bloqué au sous-sol d'un hôpital genevois depuis juin 2023

Au sous-sol des Hôpitaux universitaires genevois, un détenu paraplégique vit en isolement depuis un an et demi. Ce cas révélé par la «Tribune de Genève» soulève des interrogations sur le plan des Droits de l'homme et sur le manque de structures adéquates.
Publié: 31.10.2024 à 15:06 heures
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Dernière mise à jour: 31.10.2024 à 15:38 heures
Un agent de la prison genevoise de Champ-Dollon pose devant l'unité cellulaire hospitalière des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), au moment de leur inauguration en 2015. C'est dans une de ces chambres qu'est détenu un Panaméen de 46 ans depuis juin, attaqué en terres vaudoises pour une infraction relative aux stupéfiants.
Photo: Keystone
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Léo MichoudJournaliste Blick

Manque de lumière, absence d'activités et absence de contacts avec d'autres détenus: c'est la situation médico-carcérale vécue par un prévenu paraplégique depuis près d'une année et demie aux Hopitaux universitaires genevois (HUG). La «Tribune de Genève» relate cet «isolement quasi total» dans son édition de ce jeudi 31 octobre.

Au sous-sol de l'hôpital du bout du Léman se trouve l’Unité cellulaire hospitalière: six cellules permettant un traitement médical, généralement pour quelques semaines tout au plus. Poursuivi dans le canton de Vaud pour «une infraction grave à la loi sur les stupéfiants», cet homme de 46 ans venu du Panama ne sort de sa cellule que pour de rares séances de physiothérapie.

Structures inadaptées

Sa détention provisoire, permise par un concordat entre les cantons latins, est prolongé tous les trois mois par la procureure vaudoise chargée du dossier. Le nombre de structures carcérales adaptées aux personnes à mobilité réduite est insuffisant, dénoncent auprès du quotidien genevois aussi bien le chef de l'unité pénitentiaire des HUG et la coprésidente genevoise de la Ligue des droits de l’homme.

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