Ces mesures visant à modifier ou à refouler l'orientation sexuelle, l'identité de genre ou l'expression de genre d'une personne se fondent sur les idées que l'homosexualité et la transidentité sont des maladies que des thérapies peuvent soigner. «Elles ne sont pas à soigner», a déclaré Vincent Maitre (Centre/GE) pour la commission. Sa co-rapportrice Patricia von Falkenstein (PLD/BS) a pointé «la grande détresse, les séquelles psychologiques, voire les tendances suicidaires» qui découlent de ces mesures.
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Le Conseil fédéral rejette toute thérapie ayant pour but de modifier une orientation homosexuelle, a appuyé la ministre de Justice et Police, Karin Keller-Sutter. Mais un rapport est actuellement en cours, notamment pour examiner la question de la compétence de la Confédération pour légiférer en la matière. Il convient dès lors d'attendre les conclusions de ce document, selon la ministre.
Pour sa part, Yves Nidegger (UDC/GE) a dénoncé «un catéchisme scolaire de la fluidité du genre» et a parlé «d'idées à la mode». «Au lieu de dire que ce sont des questions liées à l'adolescence, on dit que c'est lié à la question des genres», a-t-il affirmé. Le Genevois a aussi invoqué un «mystère» autour de ces thérapies: «On ne sait même pas si elles existent.»
(ATS)