Le lanceur d'alerte irlandais Mark MacGann, à l'origine des révélations dites «Uber Files», dénonce les pratiques de l'entreprise américaine dans une interview samedi à Tamedia. «Uber a massivement sapé la démocratie dans de nombreux pays», tonne-t-il.
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Mark MacGann estime qu'Uber a préféré pratiquer la politique de l'excuse après coup (une fois les accusations sorties) plutôt que de suivre les règles. «C'était pour lui plus profitable» d'agir ainsi, assure-t-il.
Le géant californien connaissait la réglementation suisse, ajoute celui qui est à l'origine de la transmission de 124'000 documents compromettants au journal anglais The Guardian, dans ce qui a été appelé les «Uber Files».
L'entreprise savait qu'elle n'aurait «pas pu faire de bonnes affaires si elle avait observé les règles», ajoute cet ex-employé du leader du VTC, auprès duquel il avait été un important lobbyiste avant de devenir lanceur d'alerte.
(ATS)