Nouvelle proposition
La vignette va-t-elle bientôt coûter plus cher?

Il y a une dizaine d'années, le peuple suisse a refusé d'augmenter le prix de la vignette automobile. Désormais, le Conseil fédéral examine une nouvelle tentative.
Publié: 20.11.2023 à 10:26 heures
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Dernière mise à jour: 20.11.2023 à 11:10 heures
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Le conseiller national PLR tessinois Alex Farinelli veut des mesures pour améliorer la gestion du trafic automobile en Suisse.
Photo: Keystone
Fabrice Obrist

Dans une intervention à Berne, le conseiller national PLR Alex Farinelli a exigé des mesures pour améliorer la gestion du trafic automobile en Suisse. Un élément central de sa réflexion réside dans l'augmentation du prix de la vignette. Pour l'heure, le Conseil fédéral a répondu au politicien tessinois qu'il souhaitait faire un état des lieux. 

Pousser le tarif du petit autocollant de couleur vers le haut permettrait de collecter des fonds supplémentaires pour des projets routiers. Interrogé par la plateforme de Tamedia VerkehrsMonitor, l'Office fédéral des routes (OFROU) reste toutefois évasif sur un potentiel pas dans cette direction. «Le Conseil fédéral remettra un rapport sur la gestion du trafic au Parlement probablement au printemps», explique le porte-parole Thomas Rohrbach.

En 2013, la Confédération envisageait déjà d'augmenter le prix de la vignette de 40 à 100 francs. Le projet a toutefois été rejeté dans les urnes par 60,5% des votants.

L'USAM n'est pas d'accord

En partant du principe qu'une augmentation de 60 francs pourrait à nouveau être l'objectif cette fois-ci, cela induirait une augmentation significative du budget alloué aux routes. Selon l'Office fédéral des douanes et de la sécurité des frontières (OFDT), 10,5 millions de vignettes ont été vendues l'année dernière. Avec le prix actuel de 40 francs, cela représente des recettes de 420 millions de francs. Avec un prix de 100 francs, ce montant s'élèverait à plus d'un milliard de francs.

Mais des voix s'élèvent déjà contre un éventuel renchérissement. Fabio Regazzi, président de l'Union suisse des arts et métiers (USAM), est catégorique: «Conformément à notre stratégie, nous refusons l'augmentation des impôts et des taxes comme la vignette.» L'organisation estime que l'augmentation des prix pèserait lourdement sur les entreprises qui disposent de flottes de véhicules importantes. 

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