Nouvelle nuit d’émeutes?
La police lausannoise interpelle sept jeunes venus en découdre

Après les émeutes qui ont secoué le Flon, dans la nuit de samedi à dimanche, la police de la capitale vaudoise est sur le pied de guerre. Vers 18h ce mardi, trois interpellations ont eu lieu, suivies de quatre autres deux heures et demie plus tard.
Publié: 04.07.2023 à 20:31 heures
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Dernière mise à jour: 04.07.2023 à 21:10 heures
La police lausannoise a interpellé sept individus mardi au centre-ville. (image d'illustration)
Photo: KEYSTONE/LAURENT GILLIERON
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Antoine HürlimannResponsable du pôle News et Enquêtes

Un message anonyme circulant sur les réseaux sociaux appelle au rassemblement, ce mardi soir, pour affronter la police lausannoise. Cette dernière, marquée par les scènes d’émeutes survenues dans la nuit de samedi à dimanche, a visiblement pris l’alerte au sérieux.

Il est 20h. Aux alentours de la place Bel-Air, bon nombre d’uniformes sont visibles, constate Blick. Objectif: empêcher qu’une centaine d’individus ne s’attaque une nouvelle fois aux vitrines du coin.

Un individu recherché entendu par la police judiciaire

«C’est pour l’instant très calme, commente Jean-Philippe Pittet, responsable de la communication des forces de l’ordre municipales. Mais nous pouvons d’ores et déjà vous annoncer que nous avons interpellé trois jeunes sur une voie d’accès de la ville, vers 18h.» Comme les autorités s’attendaient à ce que des gens venus d’ailleurs débarquent, des contrôles ont eu lieu en périphérie.

Stratégie gagnante. «Le premier était recherché dans le cadre des émeutes de ce week-end, enchaîne le communicant. Il est actuellement entendu par la police judiciaire. Le second avait une cagoule et a aussi été emmené au poste. Le dernier avait déjà été contrôlé samedi et a pu repartir.»

Quatre interpellations de plus

À 20h35 mardi, Blick a ensuite été le témoin de quatre arrestations supplémentaires: ces individus se trouvaient sur le toit de la Fnac, et ont été emmenés, menottés, dans un fourgon de police.

Les forces de l'ordre ont confirmé ces quatre dernières interpellations, et indiqué que des armes blanches avaient été trouvées sur certains d'entre eux.


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