Nouvelle enquête de l'OFS
Environ 41% de la population suisse vit avec une forme de dette

Quatre Suisses sur dix vivent avec une forme de dette, qu'il s'agisse d'arriérés de paiement, d'hypothèques pour une résidence secondaire, de leasings, de petits crédits ou de dettes privées. C'est ce qui ressort d'une enquête de l'OFS pour 2022, publiée mardi.
Publié: 29.10.2024 à 11:12 heures
En Suisse, les arriérés de paiement les plus fréquents concernent les impôts et les primes d'assurance-maladie (photo d'illustration).
Photo: GAETAN BALLY
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ATS Agence télégraphique suisse

Les leasings pour véhicule et les hypothèques hors résidence principale représentent les dettes les plus répandues, respectivement 14,5% et 12,6% de la population, selon l'enquête sur les revenus et les conditions de vie de l'Office fédéral de la statistique (OFS).

Environ 12% vivent dans un ménage ayant au moins un arriéré de paiement, soit une facture pas réglée dans les délais pour des raisons financières. Il peut s'agir du loyer, des factures d'électricité, de chauffage, d'impôt, etc. En 2022, les arriérés de paiement les plus fréquents portaient sur les impôts (5,5%) et les primes d'assurance-maladie (4,4%).

La part des personnes ayant eu au moins une sorte d’arriéré de paiement au cours des douze derniers mois diminue avec l’âge, le niveau de formation et le revenu. Les personnes vivant dans un ménage avec enfant(s) sont plus souvent concernées (14,2%). En 2022, 37,6% de la population vivait dans un ménage ayant au moins un type de crédit, un découvert bancaire ou une facture de carte de crédit impayée.

Contracter un crédit dépend du revenu

Les raisons qui poussent à contracter un crédit varient en fonction du revenu. Les personnes qui disposent des plus hauts revenus prennent plus souvent un crédit sous forme d’hypothèque pour des logements hors la résidence principale (26,8%) que les personnes avec les revenus les plus bas (7,5%). Ces personnes-ci prennent au contraire plus fréquemment un crédit pour financer des dépenses de la vie courante (9,5%).

L'enquête se base sur un échantillon de 9000 ménages réunissant plus de 19'000 personnes. L'enquête de 2022 ne permet pas de comparaison avec d'autres pays européens.

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