Il y a dix ans, de jeunes universitaires fondaient le mouvement Opération Libero pour contrer les attaques contre la démocratie libérale. Moqué à l'origine comme «éphémère», le mouvement est toujours là et juge que son action est plus nécessaire que jamais. «Beaucoup pensaient que cela ne fonctionnerait pas, que c'était un coup de tête, que cela disparaîtrait après le premier engouement», a souligné mercredi Silvan Gisler, membre du comité directeur et membre fondateur, devant la presse à Berne.
Depuis lors, le mouvement, financé par des petits dons, s'est fait un nom au fil des campagnes de votations et même lors des élections. Il compte aujourd'hui 1175 membres. Plus de 30'000 personnes ont fait des dons depuis sa fondation en 2014, a précisé un porte-parole interrogé par Keystone-ATS. Opération Libero a vu le jour après l'acceptation de l'initiative de l'UDC «contre l'immigration de masse» le 9 février 2014. Il a été fondé par une cinquantaine de personnes qui ne voulaient «pas laisser le pays aux mains des instigateurs de l'isolement».