Il n'y a plus que 58 salons de massage érotique à Genève en 2024. C'est plus de la moitié moins des 128 lieux de prostitution recensés au bout du Léman en 2018 par la police genevoise. Ce mardi 29 octobre, la «Tribune de Genève» se fait le relais de ces fermetures en série dans le monde du travail du sexe.
Deux raisons expliquent cette débandade. Une partie a fermé «pour des raisons économiques», relate le quotidien genevois. Et moins de la moitié a mis fin à ses activités en raisons d'infractions constatées par les autorités.
Traite d'êtres humains
Dans l'article de la «TDG». Laurent Paoliello, porte-parole du Département des institutions et du numérique, évoque des «manquements graves aux devoirs du responsable, voire des infractions pénales, comme de la drogue dans les locaux, de l'encouragement à la prostitution, de l'usure ou de la traite des êtres humains».
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Dans le milieu, on dénonce un «serrage de vis» administratif ciblé. Ces fermetures à la chaine pourraient bien porter préjudice aux petites mains du travail du sexe, que les exploitants ne soutiennent pas tout le temps lors de fermetures.