L'annonce a été faite vendredi par l'Office fédéral de l'informatique, des télécommunications et des technologies de l'information (OFIT). Il s'agit de contrefaçons évidentes qui ont été produites à l'étranger à l'aide d'une clé privée.
Dans la majorité des cas, ces falsifications n'ont aucune conséquence, une pièce d'identité devant être présentée lors des contrôles, a précisé l'OFIT.
La récente invalidation des faux passeports sanitaires résulte d'un test effectué dans la nuit de jeudi à vendredi. Celui-ci s'est avéré efficace dès vendredi après-midi: tous les certificats circulant en ligne seront désormais considérés comme invalides dans l'application «COVID Certificat Check».
Afin que cela fonctionne, le programme doit être connecté à internet, explique toutefois la Confédération. Sans connexion, les certificats pourraient être perçus comme valides encore pendant 48 heures au maximum.
Les Etats étrangers doivent retirer les clés privées de la liste de confiance de l'Union européenne (UE) dans le cas où l'on suspecte qu'elles ont été créées de façon abusive. Cela devrait se faire de manière continue.
Explications sur la troisième panne
Parallèlement, l'OFIT s'est exprimé à nouveau sur les récents dysfonctionnements qui ont affecté les certificats Covid. Depuis lundi, «des problèmes techniques sont survenus», engendrant une interruption temporaire de l'émission des passeports sanitaires, a-t-il indiqué.
Le problème a été résolu jeudi dans l'après-midi et le fonctionnement du système devrait à nouveau se stabiliser. «À aucun moment il n'y a eu de risque pour la sécurité», a souligné l'OFIT.
Des erreurs techniques étaient déjà survenues à la mi-octobre. Selon les informations fournies par la Confédération à ce moment-là, le système suisse n'a pas supporté les travaux de maintenance ayant lieu dans l'UE.
(ATS)