Pour la Suisse, le sommet Biden-Poutine a été un grand événement. Le président russe Vladimir Poutine et son homologue américain Joe Biden se sont rencontrés dans une Villa à Genève pour un entretien. Bien que plus courte que prévu, la rencontre a quand même duré un peu plus de trois heures et semble avoir été fructueuse: les deux dirigeants ont décidé de remettre en place leurs ambassadeurs à Washington et Moscou.
Retour sur le passé diplomatique de Genève avant la rencontre Poutine-Biden
Le président de la Confédération Guy Parmelin a exprimé sa satisfaction suite à cette rencontre. «Nous espérons que les entretiens auront un effet positif tant sur les deux pays que sur le monde entier», a déclaré le conseiller fédéral UDC à l'issue de la rencontre.
Réunion présidentielle de 30 minutes
Vladimir Poutine a également rencontré la délégation suisse. Mais l'entretien a duré tout au plus le temps d'un café: comme son homologue américain la veille, le président russe a accordé à la Suisse une demi-heure. Lorsque Parmelin et le ministre des Affaires étrangères Ignazio Cassis se sont présentés devant les médias à l'issue de cette rencontre, Vladimir Poutine avait déjà embarqué dans son avion.
Potentiel économique
Guy Parmelin a indiqué qu'il avait abordé de nombreux sujets avec le président russe. Ils ont commencé par évoquer l'économie, thème central pour la Suisse. La politique de sécurité des deux pays a également été discutée. Vladimir Poutine a ensuite remercié la Suisse pour ses bons offices. Elle représente les intérêts russes en Géorgie, et vice-versa. Selon Ignazio Cassis, le désarmement nucléaire et la problématique de l'Iran ont également été mis sur la table. «Mais nous ne sommes pas allés en profondeur», a ajouté le ministre des Affaires étrangères.
Alors que Joe Biden avait fait la promotion des avions de chasse américains la veille, Vladimir Poutine n'a pas non plus pu résister à faire un peu de marketing. Au sujet du coronavirus, il a recommandé à la Suisse d'approuver le vaccin russe Sputnik. Mais le président de la Confédération s'est élégamment sorti de l'affaire. Il a affirmé que cette décision relevait des compétences de l'institut d'autorisation et de surveillance des produits thérapeutiques Swissmedic et que ce dernier devait conserver son indépendance.
Le sommet a été un succès retentissant pour la Genève internationale. Le ministre des Affaires étrangères Ignazio Cassis a parlé hier soir de faire de Genève le centre de la diplomatie numérique. En effet, les rives du lac Léman sont un endroit clé pour le numérique. Genève abrite par exemple la Geneva Internet Platform, mise sur pied par le gouvernement suisse. Son objectif est de créer un espace neutre où les questions relatives à la numérisation peuvent être discutées.
En 2019, digitalswitzerland a également lancé la Swiss Digital Initiative (SDI). Dans les années à venir, elle devra garantir que les entreprises du monde entier adoptent des règles d’éthique au niveau numérique, par exemple en matière de traitement des données. L'initiative est soutenue par une fondation basée à Genève. La présidente du conseil de fondation est l'ancienne conseillère fédérale Doris Leuthard.
Le sommet a été un succès retentissant pour la Genève internationale. Le ministre des Affaires étrangères Ignazio Cassis a parlé hier soir de faire de Genève le centre de la diplomatie numérique. En effet, les rives du lac Léman sont un endroit clé pour le numérique. Genève abrite par exemple la Geneva Internet Platform, mise sur pied par le gouvernement suisse. Son objectif est de créer un espace neutre où les questions relatives à la numérisation peuvent être discutées.
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