Mais la santé mentale des filles inquiète
Les réseaux sociaux ne sont pas une grande source de stress pour la plupart des jeunes

Selon une étude de Pro Juventute, les jeunes se sentent majoritairement bien. Seule une minorité d'entre eux ressentent du stress à cause des réseaux sociaux. Cependant, les filles souffrent davantage que les garçons.
Publié: 10.11.2024 à 11:35 heures
Selon une étude de Pro Juventute, 15% des jeunes considèrent le stress liés aux réseaux sociaux comme un problème majeur.
Photo: keystone-sda.ch
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ATS Agence télégraphique suisse

Les jeunes en Suisse se sentent moins stressés par les médias sociaux qu'on ne le pense. C'est l'une des conclusions de la première étude sur la jeunesse de Pro Juventute. Autre résultat: les filles et les jeunes femmes se sentent nettement moins bien que leurs collègues masculins.

L'étude a été réalisée en collaboration avec le service de psychiatrie pour enfants et adolescents de la clinique psychiatrique universitaire de Zurich, explique Pro Juventute. La fondation a publié son étude dans les médias dominicaux. Des adolescents et jeunes adultes âgés de 14 à 25 ans ont été interrogés.

Dans le cadre de l'enquête représentative, 88% des adolescents et jeunes adultes affirment se sentir bien psychiquement. Et même 94% se disent en bonne santé physique. «Malgré ces valeurs élevées, 30% des jeunes gens se sentent souvent fatigués et épuisés», écrit Pro Juventute.

Un tiers des filles a du recourir à une aide professionnelle

L'école, la formation et les examens sont le plus grand facteur de stress. Suivent la pression liée à la performance, les soucis d'argent, les exigences élevées et l'inquiétude sur l'avenir professionnel. Une surprise est que seuls 15% considèrent le stress lié aux médias sociaux comme un problème majeur.

L'enquête révèle aussi un schéma bien connu: les filles et les jeunes femmes vont nettement moins bien que les garçons et les jeunes hommes du même âge. Ainsi, 12% des participantes étaient en traitement psychothérapeutique au moment de l'enquête. Un tiers a eu recours à une aide professionnelle comme une psychothérapie.

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