Les principales questions et réponses
Ce que vous devez savoir sur la vaccination Covid avec l'arrivée l'hiver

La Confédération recommande à certains groupes de se faire vacciner contre le Covid-19 pour l'automne et l'hiver prochains. Voici les principales questions et réponses.
Publié: 22.09.2023 à 20:54 heures
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Dernière mise à jour: 22.09.2023 à 21:01 heures
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La Confédération a adopté de nouvelles recommandations en matière de vaccination.
Photo: Keystone
Tobias Bruggmann

L'automne approche à peine que le Covid-19 fait son grand retour. L'Office fédéral de la santé publique (OFSP) et la Commission fédérale pour les vaccinations ont adapté cette semaine les recommandations de vaccination. Blick répond aux principales questions.

Qui doit se faire vacciner?

La Confédération recommande une vaccination pour les «personnes particulièrement vulnérables». Il s'agit des retraités et des personnes de plus de 16 ans souffrant d'une maladie chronique comme, entre autres, les maladies cardio-vasculaires, pulmonaires ou respiratoires ou l'hypertension, ou encore des personnes atteintes de trisomie 21.

Qui peut s'épargner de la piqûre?

Tous les autres. Du point de vue de la Confédération, ceux qui ont moins de 65 ans et qui n'ont pas d'antécédents médicaux n'ont rien à faire. Les personnes de moins de 65 ans sans facteurs de risque pour leur santé présentent donc un «très faible risque de maladie grave». Pour eux, il n'y a pas de recommandation de vaccination. Une vaccination sur demande est toutefois possible contre paiement.

Quand faut-il se faire vacciner?

La vaccination est recommandée en automne et en hiver. «Le moment idéal pour la vaccination Covid-19 se situe entre mi-octobre et mi-décembre.» Seule restriction: la piqure peut être placée six mois après la dernière vaccination ou une infection connue.

Quelle est l'utilité des vaccins?

La vaccination améliore la protection contre les maladies graves et leurs complications pendant plusieurs mois, écrit la Confédération. Dan Staner, directeur suisse de Moderna, a récemment déclaré à Blick que son entreprise livrerait en Suisse «dans deux ou trois semaines» un vaccin adapté, qui serait également efficace contre les deux nouveaux variants du Covid, Eris et Pirola.

Pour les groupes à risque, la vaccination ne met certes pas à l'abri d'une maladie et d'une évolution bénigne. «Mais les vaccins apportent une protection supplémentaire contre les évolutions graves. Si l'on est déjà atteint dans sa santé, c'est décisif!», a précisé le médecin cantonal en chef Rudolf Hauri à Blick.

Jusqu'à présent, on ne savait pas dans quelle mesure un vaccin était efficace contre les contagions et si les personnes vaccinées étaient moins contagieuses. Aujourd'hui, une nouvelle étude de l'Université de Genève montre que sans vaccination, trois ou quatre personnes sur dix qui entrent en contact avec le virus sont contaminées, selon le variant. Avec la vaccination, c'est seulement une personne sur dix. La SRF est la première à rendre compte de l'étude.

A cela s'ajoute le fait que «les personnes vaccinées sont moins contagieuses», explique Denis Mongin, auteur de l'étude. Les personnes vaccinées transmettraient donc moins le virus. Cela ne joue cependant qu'un rôle mineur dans la propagation du virus. «Mais la protection principale de la vaccination réside dans le fait que l'on est moins contaminé», estime la chercheuse Delphine Courvoisier.

Comment réagissent les cantons?

Les vaccinations seraient effectuées dans les structures habituelles. «La vaccination se déroule désormais de manière similaire à une vaccination contre la grippe. Seule la logistique des vaccins passe encore par la Confédération et les cantons», explique Rudolf Hauri. Cela signifie que les personnes souhaitant se faire vacciner peuvent se rendre dans un cabinet médical ou dans une pharmacie. Mais la situation peut varier d'un canton à l'autre et, par exemple, conduire à nouveau à la mise en place de centres de vaccination.

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