Ces mesures prévoient une «augmentation générale des salaires de 1,8%, soit au moins 1300 francs bruts par an», écrivent les CFF et les partenaires sociaux mardi dans un communiqué. Elles prévoient également des «moyens pour des mesures salariales individuelles» d'un montant total de 1%, ainsi que des «moyens pour des primes uniques échelonnées» d'un montant total de 0,5%.
Les négociations ont été «intenses et exigeantes», pointe le document. Les parties ont en effet dû composer avec d'un côté l'augmentation du coût de la vie, et de l'autre la «situation financière tendue» des CFF qui doivent économiser quelque 6 milliards de francs d'ici 2030.
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Les parties sont satisfaites
Les parties se montrent néanmoins satisfaites. «Nous voulons aider financièrement nos collaborateurs et collaboratrices dans la mesure de nos possibilités. Je suis heureux que nous ayons trouvé une bonne solution avec les partenaires sociaux», a déclaré le responsable des ressources humaines de CFF Markus Jordi, cité dans le communiqué.
La communauté de négociation des partenaires sociaux juge quant à elle cet accord «bon», pour les bas salaires comme pour les cadres. «Il était pour nous prioritaire que les augmentations soient pérennes, et non sous forme d’une prime unique», a précisé la responsable de cette communauté, Valérie Solano.
Le Syndicat du personnel des transports (SEV), le Syndicat suisse des mécaniciens de locomotive et aspirants (VSLF), l'association des cadres (ACTP), ainsi que le syndicat transfair faisaient partie de la délégation des partenaires sociaux.
(ATS)