Qu'est-ce que peut bien nous réserver l'actualité ce mercredi 18 décembre? Pour y répondre, Blick, avec l'aide de l'ATS, propose un florilège des actus suisses du jour. C'est parti:
Des économies moins drastiques pour la SSR?
Le Conseil fédéral a décidé de ne pas supprimer la compensation du renchérissement pour la SSR, annoncent mercredi l'«Aargauer Zeitung», la «Luzerner Zeitung» et la «St. Galler Tagblatt». Une compensation est prévue pour les deux prochaines années, à condition que «les moyens issus du produit de la redevance» soient suffisamment élevés, a confirmé dans les journaux l'Office fédéral de la communication (OFCOM). La décision du Conseil fédéral signifie que les mesures d'économies prévues par la SSR devraient être moins drastiques. Les 270 millions de francs d'économies annoncées par la directrice de la SSR Susanne Wille sont surestimés de plus de 100 millions de francs, affirment les journaux. Une version que conteste la SSR expliquant que «la compensation partielle du renchérissement, tout comme la croissance des ménages sont déjà comprises dans les calculs».
Une suisse autonome sur l'immigration?
Christophe Mäder, le président d'economiesuisse, la fédération des entreprises suisses, appelle dans la «Neue Zürcher Zeitung» de mercredi à une gestion autonome de l'immigration en Suisse. Le pays profite de la libre circulation des personnes, dit-il, et economiesuisse souhaite la maintenir, car l'économie suisse est tributaire de la main-d'œuvre étrangère, en raison de son évolution démographique. Mais, poursuit-il, l'immigration de ces dernières années a été trop élevée. Le responsable critique aussi le fait que l'immigration actuelle liée à l'asile n'est en accord ni avec le marché du travail ni avec l'objectif initial du système d'asile.
L'escroquerie au faux policiers fait des ravages
140 tentatives d'escroquerie aux faux policiers ont été enregistrées dans le canton de Vaud depuis août, rapporte mercredi le journal «24 heures». 67 ont fonctionné pour un montant total des préjudices de 375'000 francs. Le modus operandi est souvent le même: un homme ou femme appelle par téléphone les victimes, leur explique par exemple que des données bancaires ont été piratées et qu'un collègue va venir récupérer les cartes bancaires et les codes à domicile. Ils peuvent aussi pirater les comptes à distance ou demander que la personne remette à leur collègue de l'argent ou des objets de valeur. «Les escrocs jouent sur le stress qu'ils provoquent aux victimes. Elles en perdent tous leurs moyens», indique dans le journal Alexandre Bisenz, chargé de communication à la police cantonale vaudoise.
Suisse-UE, un accord divisé
Le Conseil fédéral veut diviser le nouvel accord négocié entre la Suisse et l'Union européenne (UE) pour le soumettre au Parlement en quatre parties, affirment mercredi la «Basler Zeitung», la «Berner Zeitung», le «Bund» et le «Tages-Anzeiger», reprenant une information de la radio-télévision suisse alémanique SRF. Cette décision a été prise vendredi dernier, ont confirmé deux sources aux journaux. En séparant, les dossiers, le Conseil fédéral répond à une demande de la commission de politique extérieure du Conseil des Etats. Le nouvel accord entre la Suisse et l'UE devait être présenté initialement au Parlement dans le cadre d'un grand paquet. Mais avec la nouvelle stratégie, le peuple devrait d'abord se prononcer sur la poursuite de la voie bilatérale et ensuite sur l'ajout de trois nouveaux domaines, à savoir l'électricité, la santé et la sécurité alimentaire.
Vers un durcissement sur le blanchiment?
Le Conseil des Etats veut doter la Suisse d'un registre fédéral des ayants droit économiques. Il se prononce mercredi pour la première fois sur ce durcissement des règles en matière de blanchiment d'argent, qui vaut aussi pour les avocats-conseils. Sa commission compétente soutient le projet, mais veut régler la question du conseil juridique dans un projet séparé ultérieurement.