Les 5 actus du jour
Des milliers de personnes disparaissent mystérieusement en Suisse chaque année

Au menu de ce vendredi 21 février: les nombreuses disparitions en Suisse, la succession de Viola Amherd, les effets des politiques de Trump, l'excédent genevois à plus de 500 millions et pour finir la réglementation des réseaux sociaux en Suisse.
Publié: 21.02.2025 à 06:15 heures
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Dernière mise à jour: 21.02.2025 à 11:46 heures
En 2023, près de 3000 personnes disparaissent chaque année sur les cantons de Vaud et de Genève.
Photo: Shutterstock

Le week-end approche à grands pas! Pour vous accompagner jusqu’à la ligne d’arrivée, Blick, avec l'aide de l’ATS, vous propose un tour d’horizon des actus suisses à ne pas manquer ce vendredi 21 février. Et une pensée spéciale pour les Romands qui ne profiteront pas du repos du week-end… courage!

1

Disparitions en Suisse, un phénomène qui interpelle

Chaque année, des milliers de personnes disparaissent en Suisse, relatent vendredi «24 heures» et la «Tribune de Genève». Rien qu'en 2023, quatre personnes ont, en moyenne, été «signalées disparues» chaque jour dans le canton de Vaud, soit 1359 individus sur l'ensemble de l'année. À Genève, 1649 signalements de disparition ont été enregistrés l'an dernier, contre 1590 en 2023. La plupart du temps, ces gens finissent par regagner leur domicile ou leur travail d'eux-mêmes, après avoir délibérément choisi de les quitter, ou sont retrouvés par la police, explique Florence Frei, porte-parole de la police cantonale vaudoise. Une petite partie des cas restent non élucidés. «Ces personnes n'ont pas été retrouvées et sont probablement décédées», ajoute la porte-parole. «Dans une majorité de ces signalements, nous pensons qu'il s'agit d'événements liés à des accidents de montagne, de plongée ou à des suicides».

2

Le ticket officiel du Centre

Le groupe parlementaire du Centre annonce vendredi en fin de journée son ticket officiel en vue de l'élection le 12 mars pour la succession de Viola Amherd au Conseil fédéral. Deux candidats se sont présentés: le conseiller national saint-gallois Markus Ritter, 57 ans, et le conseiller d'Etat zougois Martin Pfister, 61 ans. Le premier siège au Conseil national depuis 2011, tandis que le second est ministre de la santé dans le canton de Zoug depuis 2016.

3

L'industrie pharmaceutique suisse touchée par Trump?

Il est difficile pour l'instant d'évaluer l'impact d'éventuelles taxes douanières que le président américain Donald Trump menace d'imposer sur les médicaments, indique vendredi dans le «Tages-Anzeiger», la «Basler Zeitung», la «Berner Zeitung» et le «Bund», la directrice du Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO), Helene Budliger Artieda. Le milliardaire républicain veut taxer les importations de médicaments de 25%, ce qui pourrait fortement toucher l'industrie pharmaceutique suisse. «Nos entreprises pharmaceutiques produisent déjà beaucoup aux Etats-Unis. Aucun pays n'investit autant dans la recherche et le développement aux Etats-Unis que la Suisse», déclare cependant Mme Budliger Artieda.

4

Surprise, Genève a un excédent de 500 millions

Les comptes 2024 du canton de Genève affichent un nouvel excédent surprise, révèle vendredi «Le Temps», citant plusieurs sources. Alors que l'Etat tablait sur un déficit budgétaire de 256 millions de francs, l'excédent devrait atteindre entre 500 millions et 600 millions de francs. Interrogé, le Département genevois des finances dit ne pouvoir fournir «aucune information» avant la présentation officielle des comptes, prévue à la fin mars.

5

Des réseaux sociaux calqués sur l'UE?

Le spécialiste alémanique du droit des médias Urs Saxer recommande au Conseil fédéral vendredi dans l'«Aargauer Zeitung», la «Luzerner Zeitung» et la «St. Galler Tagblatt» d'adopter la réglementation de l'Union européenne (UE) sur les réseaux sociaux. «Comme l'UE est grande, elle peut imposer sa réglementation. Seule, la Suisse n'a pas grand-chose à faire dans ce domaine», relève-t-il. La réglementation de l'UE protège les droits de la personnalité, empêche la diffamation et garantit la sphère privée, ajoute-t-il. De plus, remarque-t-il, les utilisateurs peuvent faire valoir leurs droits directement auprès des exploitants des plateformes.

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