Ce jeudi 21 novembre, une partie de la Romandie se réveille dans le froid et parfois même sous la neige. Alors pour tenter de réchauffer les cœurs, Blick, avec l'appui de l'ATS, vous a préparé un florilège des 5 actus suisses du jour qui vont compter. On y va:
Une initiative pour faciliter la naturalisation
L'Action Quatre Quarts dépose ce jeudi plus de 135'000 signatures pour son initiative «Pour un droit de la nationalité moderne (initiative pour la démocratie)». L'initiative pour la démocratie veut faciliter la naturalisation. Elle demande que celle-ci soit possible après cinq ans de séjour légal en Suisse, indépendamment de l'autorisation d'établissement.
Pas de rabais pour les habitants des stations de ski
Les indigènes ne bénéficient plus de rabais sur les remontées mécaniques, en particulier en Suisse romande. De nombreux domaines skiables s'y sont regroupés et renoncent donc au rabais pour les habitants de la région, indiquent les journaux de CH Media. Ces derniers ont comparé les prix pour les indigènes dans les plus grands domaines skiables de Suisse. Le rabais le plus important est accordé à Crans-Montana (VS), suivi par Andermatt-Sedrun-Disentis et San Bernardino. Les domaines de Suisse orientale de Pizol, Flumserberge et Wildhaus permettent aussi aux locaux de bénéficier d'un rabais, mais arrivent en queue de peloton.
Le numérique exclut un tiers des Suisses
La conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider inaugure jeudi l’Alliance Inclusion numérique suisse, «dans un contexte où le tout numérique menace d’exclure une grande partie de la population» selon son département. Environ un tiers des personnes en Suisse maîtrisent mal les outils numériques. Il s’agit notamment de personnes en situation de handicap, de seniors et de personnes disposant d’un faible niveau de formation.
Schwytz appelle à l'aide sur l'asile
Dans une lettre adressée au Conseil fédéral, le Conseil d'Etat du canton de Schwytz a mis en garde contre un effondrement du système d'asile. Des mesures sont nécessaires pour «ramener le nombre de demandeurs d'asile à un niveau supportable et durable», écrit le Conseil d'Etat dans sa lettre, dont Blick a eu connaissance. Les défis pour les communes deviendraient «de plus en plus insurmontables». Le canton arrive «lentement mais sûrement» au bout de ses possibilités, qui peuvent être imposées et financées par la population.
Le stade de la Tuilière est trop vide
Le stade de la Tuilière n’attire pas autant de monde qu’espéré autour du ballon rond. Propriété de la Ville de Lausanne, l’enceinte inaugurée en 2020 est exploitée exclusivement par le LS, qui reçoit pour cela un montant annuel de 1,1 million de francs, écrit «24 heures». À titre de comparaison, le Servette FC, paie 550’000 francs chaque année pour bénéficier de la Praille et entretenir la pelouse. Tandis que l’eau et l’électricité sont à la charge de la Fondation du Stade de Genève. Malheureusement pour le LS - qui appartient à un groupe de pétrochimie ayant généré 15 milliards d’euros en 2023 -, le coup de pouce public ne suffit pas pour faire du bénéfice avec la Tuilière. Sa première équipe n’attire que 6500 personnes en moyenne par match, et Lausanne fait partie des cancres du pays. Seuls Lugano (qui rénove son stade) et le Petit Poucet yverdonnois font moins bien cette saison.