Le parti va porter plainte
Le PLR insulté de «nazis» sur des affiches vandalisées à Fribourg

Insultés de nazis, les libéraux-radicaux fribourgeois vont porter plainte après que plusieurs de leurs affiches ont été vandalisées. Les dégradations ont eu lieu à Marly dans la nuit de mardi à mercredi, rapporte «La Liberté».
Publié: 07.09.2023 à 12:11 heures
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Dernière mise à jour: 07.09.2023 à 12:56 heures
Lucie Monney, membre du PLR, a été traitée de nazie sur une de ses affiches.
Photo: @plrfribourg sur Instagram
Thibaud Mabut

Lucie Monney n'a pas dû apprécier d'être affublée de grosses croix rouges sur les yeux et d'un sticker pour une manifestation climatique sur le menton. Mais la pire déprédation sur son affiche pour le Conseil national est le tag suivant: «Stop voting for nazis» (Arrêtez de voter pour des nazis). Cette étudiante fribourgeoise n'est pourtant pas membre du parti national-socialiste, mais du PLR.

L'affiche de Lucie Monney– comme une dizaine d'autres du du PLR et du Centre– a effectivement été vandalisée dans la nuit de mardi a mercredi, rapporte «La Liberté». Les dégradations ont eu lieu dans la région de Marly, en périphérie de la ville de Fribourg.

Le PLR fribourgeois va porter plainte

Autre politicienne touchée: la conseillère nationale du Centre Marie-France Roth Pasquier. Son affiche a été détériorée avec ce message: «L’économie sans lutte des classes, c’est du jardinage». Le candidat libéral-radical Christophe Chardonnens a quant à lui eu droit à cette inscription: «Pas d'économie sans planète».

Le PLR fribourgeois avait posé environ 500 affiches dans le canton. Il annonce vouloir porter plainte dans une publication Instagram en réaction aux déprédations. Le parti rappelle son attachement aux règles démocratiques, sans lesquelles «c'est l'anarchie». Les libéraux-radicaux fribourgeois poursuivent: «Attachés à la liberté d’expression, nous invitons néanmoins les personnes qui ne partagent pas nos idées à en débattre.»

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Un acte «isolé»

Interrogée par «La Liberté», la cheffe de la campagne du PLR Sophie Moura reconnaît que les dégradations de matériel promotionnel sont habituelles. Mais pour elle, ce cas est différent: «Nous ne parlons pas de deux pancartes arrachées ou d’une barbe dessinée. Certains mots utilisés étaient tellement déplacés que nous nous devions de réagir.»

La stratégiste politique tient tout de même à relativiser: «Je ne crois pas que la campagne actuelle soit plus virulente que les précédentes. Il s’agit ici d’un acte isolé. Je suis persuadée que le débat se tiendra où il se doit: en discutant et non pas en vandalisant.»

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