Le marché immobilier évolue
Les prix des logements en propriété en légère hausse

Les prix des logements en propriété en Suisse ont légèrement augmenté au premier trimestre 2025, selon le cabinet Cifi. Cette hausse de 0,6% indique une reprise du marché, soutenue par des taux hypothécaires bas malgré un contexte économique incertain.
Publié: 14.04.2025 à 10:04 heures
La disposition à payer pour les maisons individuelles est à nouveau en hausse (+0,5%).
Photo: Sven Thomann
sda-logo.jpeg
ATS Agence télégraphique suisse

Les prix des transactions pour les logements en propriété à usage personnel ont légèrement augmenté au premier trimestre 2025, selon le prestataire de services immobiliers Cifi. La demande est notamment soutenue par les taux hypothécaires qui demeurent bas.

Cette croissance, de 0,6%, «est certes légèrement inférieure à la moyenne à long terme, mais elle signale une nouvelle reprise du marché», relève le cabinet zurichois Cifi dans un communiqué publié lundi.

Progression de 2,7% en un an

Dans son indice des prix de l'immobilier privé périodique, il constate que la disposition à payer pour les maisons individuelles est à nouveau en hausse (+0,5%), après un recul minime au trimestre précédent.

Pour les appartements en propriété (PPE), l'augmentation est pratiquement identique (+0,6%) et à peine supérieure à la valeur du trimestre précédent. En un an, les prix des logements en propriété ont progressé de 2,7%.

«En période d'incertitude politique et économique, marquée par des turbulences sur les marchés financiers et énergétiques, des conflits commerciaux et des guerres, la propriété du logement dans un État fiable et bien géré comme la Suisse s'avère être un refuge sûr», explique le cabinet. En revanche, les prix des transactions pour les immeubles collectifs ont enregistré un nouveau léger recul de 0,2% de janvier à fin mars. Sur les douze derniers mois, il en résulte une croissance relativement modérée de 1,0% sur ce marché partiel.

Prescriptions plus strictes sur les fonds propres

Cette retenue «pourrait notamment être liée à une politique d'octroi de crédit plus prudente des instituts hypothécaires dans le contexte économique actuel. Cette tendance est renforcée par les prescriptions plus strictes en matière de fonds propres, en vigueur depuis le début de l'année, dans le cadre du dispositif réglementaire Bâle III», soulignent les experts.

L'évolution à moyen et long terme des taux d'intérêt, l'un des principaux facteurs du marché immobilier, constitue un élément d'incertitude supplémentaire, selon eux.

Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la