Le BPA veut changer les règles
Les patrouilleurs scolaires ne doivent être que des adultes

Face aux dangers croissants et toujours plus complexes dans le trafic, les patrouilleurs scolaires ne devraient être que des adultes, estime le Bureau de prévention des accidents (BPA) ce mardi.
Publié: 22.02.2022 à 18:27 heures
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Dernière mise à jour: 22.02.2022 à 20:19 heures
Près de 5000 personnes agissent comme patrouilleurs scolaires à travers le pays. Une tradition vieille de 70 ans.
Photo: Keystone
Blick

Chaque année, ce sont près de 1000 enfants de moins de 14 ans qui se blessent lorsqu'ils sont à pied, en trottinette ou en vélo dans le trafic, a fait savoir le Bureau de prévention des accidents (BPA) ce mardi. Environ 40% de ces accidents ont lieu sur le chemin de l'école, ce qui se solde par 190 enfants grièvement blessés chaque année et sept décès.

C'est dans le but de rendre le trajet de la maison vers l'école plus sûr que les patrouilleurs scolaires ont été créés, en 1952. Le gain de sécurité est incontestable depuis 70 ans, fait savoir le BPA dans sa communication ce mardi. Mais, parmi les 4800 patrouilleuses et patrouilleurs que compte la Suisse, plus de la moitié (2700) fréquentent encore l'école primaire.

«En raison de leur niveau de développement cognitif et de leur manque de routine, ils ne parviennent pas toujours à évaluer les dangers de manière fiable, estime le BPA. À cela s'ajoute le fait que la densité et la complexité du trafic augmentent constamment. C'est pourquoi le service de patrouille devrait à l'avenir être organisé exclusivement avec des adultes.»

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