La Berne fédérale n'est pas insensible aux turbulences de la politique mondiale. Le dernier exemple en date est frappant. Samedi, le coprésident du Parti socialiste (PS) Cédric Wermuth a incendié Trump sur les réseaux sociaux en réponse à l'esclandre de la Maison-Blanche: «Honestly, F… you, Mr. Trump», (ndlr: Je vous emmerde, M. Trump).
Pour le conseiller national UDC zurichois Thomas Matter, c'est un «no-go». «Imaginez l'indignation de la gauche si le président de l'UDC Marcel Dettling tweetait 'Fuck you, Ms. von der Leyen'!», s'indigne Thomas Matter. Selon lui, Cedric Wermuth est tout de même le chef d'un parti gouvernemental. «Je demande sa démission en tant que président du parti ou le retrait du PS du Conseil fédéral.»
La demande de Thomas Matter sera-t-elle mise à exécution? Probablement pas, mais la tension monte sous la coupole fédérale.
