Le procès devant la Cour pénale neuchâteloise, opposant Swatch Group à deux de ses ex-cadres et à un homme d’affaires, s'est ouvert lundi à Neuchâtel. Contrairement à la demande de la défense, il n'a pas été reporté pour violation du droit d'être entendu.
Les tiers touchés, soit la femme et les enfants d'un accusé, ex-responsable des achats chez Tissot, ont été informés du séquestre de leurs fonds par leurs banques. Comme ils ne se sont pas manifestés ensuite, la cour considère qu'ils ont renoncé à intervenir, a déclaré la présidente de la Cour pénale, Marie-Pierre de Montmollin.
Acquittés de gestion déloyale aggravée
La cour a accepté d’exclure de la procédure la veuve de l’ex-responsable qualité de Tissot. Son avocat, Jean-Daniel Kramer, est dispensé de comparaître. Il avait demandé l’abandon des poursuites contre sa cliente, les fonds étant déjà bloqués par le séquestre. En première instance, les prévenus avaient été acquittés de gestion déloyale aggravée, tandis que l’accusation de corruption avait été abandonnée pour prescription.