Jusqu’au 23 au plus tôt
La gabegie s’éternise entre Lausanne et Genève

Selon les dernières informations, le trafic ferroviaire entre Lausanne et Genève n’est pas prêt de se rétablir complètement. Il faudra attendre jusqu’au 23 novembre au moins. Blick vous explique pourquoi.
Publié: 18.11.2021 à 18:06 heures
Les travaux de consolidations de la voie se poursuivent à la hauteur de Tolochenaz.
Photo: Rail One
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Jessica ChautemsJournaliste Blick

Contrairement à ce qui avait été annoncé dimanche, le trafic ferroviaire ne sera pas complètement rétabli d’ici la fin de la semaine, entre Lausanne et Genève. Selon les CFF, il faudra attendre encore jusqu’au mardi 23 novembre au plus tôt, avant un retour à la fréquence normale – 6 trains par heure contrairement aux 4 actuels.

Dès que le sol sera suffisamment renforcé au niveau du trou de Tolochenaz, la circulation pourrait reprendre à 50 km/h. La vitesse habituelle des trains se situe entre 120 km/h et 135 km/h. Pour mémoire, l’affaissement s’est produit le 9 novembre.

Selon des informations obtenues par l’émission ferroviaire «Rail One» mercredi, les travaux devraient durer a priori jusqu’à la première semaine de décembre. Après une première série de forages et d’injections de ciment cette semaine depuis le côté «Jura», la même opération est prévue du côté «Lac».

Des travaux plus conséquents que prévu

Ces injections servent à consolider la partie inférieure de la voie. Les opérations devraient permettre d’augmenter peu à peu les vitesses de circulation, si tout se déroule comme prévu. Une période d’observation et de reconnaissance géologique supplémentaire sera nécessaire avant l’augmentation de la vitesse de circulation.

Nous avons contacté l’ex-régie fédérale pour plus de précisions. Si elle confirme ces informations, elle ne donne pas beaucoup plus de détails. Frédéric Revaz, porte-parole des CFF, explique à Blick les raisons de la prolongation de la limitation de vitesse, juste avant d’actualiser son communiqué de presse: «La reconnaissance géologique effectuée ces derniers jours en parallèle aux premiers travaux de sécurisation a démontré un besoin plus important de travaux pour assurer la stabilité du terrain et donc la sécurité du trafic.»

Une vingtaine d’ouvriers se relaient actuellement sur le site de l’incident. Si les pendulaires doivent donc encore prendre leur mal en patience, ils peuvent toutefois se rassurer: le trafic ne devrait pas être interrompu d’ici la fin des travaux. Touchons du bois.

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