Trois chiens de recherche accompagnés de leurs maîtres, une cheffe d'intervention et un spécialiste de la localisation technique muni de caméras de recherche ont participé à l'opération. Ils ont signalé la présence de personnes ensevelies à quatre endroits, a déclaré dimanche la porte-parole de Redog, Dagmar Wurzbacher, à l'agence de presse Keystone-ATS. Les autorités espagnoles compétentes ont alors pris le relais. Des équipes de chiens de recherche d'autres organisations, avec lesquelles Redog a collaboré, sont également intervenues sur place. Elles provenaient de Fribourg-en-Brisgau (Allemagne) et des Pays-Bas.
Redog est intervenue à l'invitation des autorités locales de la région de Valence. Trois semaines après les précipitations dévastatrices, les glissements de terrain et autres inondations, sept personnes y étaient toujours portées disparues, selon les dernières informations. Près de 190'000 personnes sur plus de 156 kilomètres carrés ont été directement touchés par les inondations qui se sont abattues durant trois jours sur la région. Au moins 229 personnes ont perdu la vie lors de ces événements. Il s'agit des inondations les plus meurtrières de l'histoire moderne de l'Espagne.
Des victimes ont également été déplorées dans les régions voisines de Castille-La Manche et d'Andalousie. Dans certaines localités, il est tombé en quelques heures autant de pluie qu'en une année entière. La catastrophe a suscité beaucoup de mécontentement en raison de la lenteur de l'arrivée des secours. Le 9 novembre, une semaine et demie après les intempéries, 130'000 personnes sont descendues dans les rues de la capitale régionale, Valence, pour demander la démission du président de région Carlos Mazón. Ce dernier a renvoyé jeudi sa ministre chargée des situations d'urgence, Salomé Pradas.