Ils reviendront en journée
Le collectif étudiant qui occupait l'UNIL salue «une victoire d'étape»

Les étudiants pro-palestiniens qui occupaient le bâtiment Géopolis de l'UNIL sont rentrés chez eux mercredi soir. Ils ont décidé de continuer leur occupation en journée mais continuent de négocier avec le rectorat.
Publié: 09.05.2024 à 15:54 heures
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Dernière mise à jour: 09.05.2024 à 17:09 heures
Photo: keystone-sda.ch

Les étudiants pro-palestiniens de l'Université de Lausanne (UNIL) vont continuer d'occuper le bâtiment de Géopolis, mais uniquement en journée. Ils poursuivront en parallèle leurs négociations avec le rectorat, auprès duquel ils disent avoir obtenu «des avancées».

Après six nuits à dormir sur place, les étudiants sont rentrés chez eux mercredi soir. Mais ils sont revenus jeudi matin et en feront de même ces prochains jours. «La direction de l'UNIL a fait quelques concessions et nous pourrons continuer d'occuper ce hall de 7h à 22h, comme bon nous semble», ont annoncé des représentants du collectif, jeudi après-midi lors d'une conférence de presse.

Devant la petite centaine de personnes présentes, ils ont aussi salué le fait de pouvoir poursuivre leurs négociations avec la direction de l'UNIL. «Cette logique de dialogue nous semble la plus satisfaisante pour obtenir des résultats», ont-ils indiqué.

Commission d'enquête

Ils ont affirmé avoir déjà obtenu des «avancées». Et de mentionner la volonté de l'UNIL de créer «une commission» qui sera chargée d'analyser les collaborations avec les universités israéliennes. Elle pourrait aussi, si nécessaire, demander «une suspension» de ces accords s'ils devaient poser des problèmes éthiques ou relatifs aux droits humains.

Les contours de cette «commission d'enquête» ne sont pas encore clairs. Mais le collectif étudiant a affirmé qu'il aurait «un droit de regard» sur sa mise en place. Il exige aussi qu'elle puisse aboutir à des «actions concrètes» et ne reste pas «une coquille vide».

Les représentants du collectif ont aussi rapporté que l'UNIL leur avait promis qu'elle allait mettre sur pied «un programme de soutien» pour la reconstruction du système académique à Gaza.

«Victoire d'étape»

«C'est une victoire d'étape», ont répété jeudi les membres du collectif. Ils ont toutefois souligné qu'ils n'allaient «rien lâcher» et continuer de «mettre la pression» sur le rectorat pour obtenir le «gel» des collaborations avec les universités israéliennes, en attendant que la future «commission d'enquête» puisse trancher.

Pour les jours à venir, le collectif a relevé qu'il allait continuer d'organiser des cours, ateliers, projections de films et autres repas dans le hall de Géopolis. Des activités qui seront ouvertes à tout le monde, pas uniquement à la communauté universitaire, ont-ils affirmé.

(ATS)

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