Graves affaires de services secrets
Les autorités de sécurité suisses ont arrêté un présumé agent secret russe

Les autorités de sécurité suisses ont arrêté un présumé agent secret russe quelques semaines avant la conférence du Bürgenstock. Selon les informations du Ministère public de la Confédération, il n'avait pas de projets d'attentats.
Publié: 18.06.2024 à 11:57 heures
Quelques semaines avant le Sommet de paix du Bürgenstock, un présumé agent secret russe a été arrêté en Suisse.
Photo: DUKAS
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ATS Agence télégraphique suisse

Les autorités de sécurité suisses ont arrêté un agent russe présumé quelques semaines avant la conférence du Bürgenstock (NW) sur l'Ukraine. L'homme disposait de contacts par lesquels il a tenté de se procurer des armes et des substances dangereuses à plusieurs endroits en Suisse. Il n'y a toutefois actuellement aucun indice de projets d'attentats en Suisse, a précisé mardi le Ministère public de la Confédération (MPC), sollicité par Keystone-ATS.

En regard aux dommages potentiels, le cas fait partie des plus graves affaires de services secrets en Suisse, ont écrit mardi les journaux de Tamedia, en citant des personnes bien informées. L'homme était accrédité à Berne en tant que diplomate. Il a quitté le pays à la demande de la Suisse, selon les journaux.

Plusieurs perquisitions

Le MPC confirme une demande d'autorisation de poursuite pénale. La décision est encore en suspens. Dans le cadre des «premières mesures de sûreté», le MPC et l'Office fédéral de la police (Fedpol) ont effectué plusieurs perquisitions en collaboration avec les polices cantonales concernées. Le MPC précise que «dans ce contexte, il ne dispose pas, dans l'état actuel des investigations, d'indices de projets d'attentats en Suisse».

L'enquête est menée contre deux personnes. L'une est soupçonnée d'infraction à la loi sur le matériel de guerre et à la loi sur les embargos, l'autre d'infraction à la loi sur le contrôle des biens et à la loi sur les embargos.

Le MPC a également demandé une décision sur la levée de l'immunité d'une troisième personne. Il n'est pas en mesure de confirmer ou d'infirmer d'autres informations. Les personnes incriminées bénéficient de la présomption d'innocence.

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