Le monde de la nuit se révélera au grand jour, à Lausanne, du vendredi 9 au lundi 12 septembre. C’est du moins l’ambition de la 3e édition du festival La Belle Nuit, dont Blick est partenaire.
Son but: faire la fête — évidemment — mais aussi (et surtout) réunir les acteurs et actrices du monde de la nuit lausannoise autour d’un «événement réflexif, festif et fédérateur», pour aborder avec eux leurs rôles dans le paysage culturel, économique, touristique et sociétal de la ville, appuient les organisateurs dans un communiqué.
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«Après deux années de Covid, les choses ont beaucoup changé, lance à Blick Thomas Lecuyer, programmateur de l’événement. Avec la pandémie, il y a carrément une génération de jeunes adultes qui ont découvert ou qui vont découvrir les boîtes pour la première fois cette année. La Belle Nuit est donc un rendez-vous important, y compris du côté de la prévention.» Quelle meilleure occasion que ce festival entièrement gratuit pour lancer les néophytes dans le grand bain des pistes de danse?
Un programme dense
Au programme, le vendredi et le samedi feront la part belle à la fête avec plusieurs scènes à la place de la Riponne, où des DJ de tous les clubs lausannois seront conviés, et une projection en collaboration avec le festival Tourne-Film au parc Mon-Repos.
Plus familiale, la programmation du dimanche invitera le grand public à venir découvrir les différents clubs de la ville de jour. Ils pourront y retrouver des activités telles que des cours de yoga, une disco kids, un grand blind test, un atelier mixologie, une silent party ou encore une balade pédestre à la découverte de l’histoire de la vie nocturne lausannoise en compagnie de l'auteur Pierre Corajoud.
Sur la place de la Riponne, le festival proposera son «Grand Vide Dressing Des Clubs», une friperie à ciel ouvert où les chineurs pourront se refaire un look avec les vêtements et accessoires oubliés dans les boîtes de nuit de la capitale vaudoise.
Ce que la nuit offre au jour
La journée du lundi s’adressera quant à elle aux professionnelles et professionnels de la nuit, avec un forum à l’Arsenic. Il offrira la possibilité aux actrices et acteurs de la branche, aux autorités et aux analystes de discuter des problématiques et enjeux de la nuit à travers deux sessions: «Clubbing 2030» qui abordera la question du futur des clubs, et «Illuminer la fête» qui fera le point sur les solutions pour lutter contre les risques et favoriser la diversité en milieu nocturne.
Thomas Lecuyer, très enthousiaste, rebondit: «Nous voulons profiter de cette occasion pour exprimer tout ce que le monde de la nuit peut apporter au monde du jour, que ce soit d’un point de vue social, économique, culturel, etc.»
Le programmateur enchaîne: «Le clubbing reste malheureusement un domaine considéré comme étant à la marge. D’ailleurs, il n’existe pas de statistiques sur les différentes retombées positives qui en découlent. Il faut que cela change!»