Fausse bonne idée
Berne ne prolongera pas les vacances à cause du changement climatique

Le gouvernement bernois rejette l'idée de prolonger les vacances d'été en raison du réchauffement climatique. Il estime que cela poserait des problèmes considérables aux familles et à l'apprentissage.
Publié: 10:55 heures
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Dernière mise à jour: 10:56 heures
Berne ne veut pas entrer en matière pour un prolongement des vacances d'été à cause du réchauffement climatique.
Photo: Keystone
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ATS Agence télégraphique suisse

Le gouvernement bernois n'envisage pas de prolonger les vacances scolaires d'été en raison du réchauffement climatique. Répondant récemment à une motion, il estime que les inconvénients qu'entraînerait un allongement des vacances seraient considérables pour les familles et les communes.

Pour de nombreuses familles, l'organisation de la garde des enfants pendant les vacances scolaires constitue déjà un défi majeur, estime le Conseil-exécutif en relevant que les parents n'ont que quatre ou cinq semaines de vacances par année. Il affirme également que des vacances d'été plus longues sont controversées d'un point de vue scientifique.

Une pause trop longue est mauvaise

Au cours des trimestres, les élèves traitent d'une manière répétée les mêmes sujets et la matière est régulièrement exercée et révisée. Le gouvernement considère donc qu'une longue pause peut entraîner une perte des acquis. Autre argument, pendant les vacances, les élèves ont souvent moins accès aux activités de loisirs et à des lieux d'apprentissage extrascolaire.

Dans sa motion, le député socialiste biennois Karim Saïd demande de tenir compte du réchauffement climatique dans le calendrier des vacances scolaires. Il constate que dans certaines écoles qui ne disposent pas d'un système d'isolation ou de climatisation, la chaleur est suffocante dans les classes de cours en été.

L'équipement de salles de classe avec des systèmes d'isolation ou de ventilateurs pourrait s'avérer onéreux, selon le motionnaire. Cette piste ne serait pas non plus pertinente d'un point de vue écologique et ne s'accommoderait guère avec la hausse du prix de l'électricité, conclut Karim Saïd.

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