Fâcheux couac en Valais
L'un des deux loups tirés dans le val d'Hérens n'était pas le bon!

L'un des jeunes loups prélevés en mars dans le cadre de la régulation de la meute du val d'Hérens (VS) n’était pas apparenté à la meute du lieu. La seconde, une jeune louve portante, l'était en revanche.
Publié: 29.07.2022 à 15:21 heures
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Dernière mise à jour: 29.07.2022 à 15:32 heures
Un des deux loups prélevés en mars à Evolène (VS) n'appartenait pas à la meute du val d'Hérens, selon l'analyse génétique. (photo d'illustration)
Photo: KEYSTONE

Le Service cantonal de la chasse, de la pêche et de la faune (SCPF) a reçu les résultats des analyses concernant l’âge des deux individus, a-t-il annoncé vendredi dans un communiqué. Le mâle prélevé le 17 mars dernier était dans sa sixième année de vie. L’analyse génétique a démontré qu’il n’était pas un descendant de la meute du Val d’Hérens.

Malgré toutes les précautions prises lors du tir par les gardes-faune professionnels (observations préalables, tir du plus petit individu du groupe), le mâle ne rentre pas dans la catégorie des individus autorisés à être tirés, note le SCPF. Ce constat démontre la difficulté de réalisation des tirs de régulation selon les bases légales actuellement en vigueur, estiment les autorités cantonales.

Régulation ordonnée en août 2021

Toujours selon les analyses, la jeune louve abattue le 5 mars 2022 appartenait bel et bien à la meute du Val d’Hérens et était née en 2021. L’autopsie réalisée par le centre de médecine des poissons et des animaux sauvages (FIWI) de l’Université de Berne a également mis en évidence que cette femelle était portante.

La régulation de la meute du Val d’Hérens avait été ordonnée le 30 août 2021 après l’accord de l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) qui avait confirmé la présence d’une meute composée de cinq louveteaux sur la base du monitoring cantonal. Les gardes-faune du SCPF avaient jusqu’au 31 mars 2022 pour prélever deux jeunes loups. Dans le Val d’Hérens, onze moutons avaient été tués en situation protégée.

Conformément à la loi, le nombre d'individus pouvant être abattus ne doit pas dépasser la moitié des jeunes animaux de la meute, rappelle le SCPF.

(ATS)

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