Equilibre des intérêts
Karin Keller-Sutter est satisfaite des négociations avec l'UE

La conseillère fédérale Karin Keller-Sutter défend le résultat des négociations Suisse-UE, le qualifiant d'équilibré. Elle souligne que le nouveau traité stabilisera les relations avec le principal partenaire commercial de la Suisse.
Publié: 21.12.2024 à 15:14 heures
La conseillère fédérale Karin Keller-Sutter est satisfaite des négociations entre la Suisse et l'Union européenne.
Photo: keystone-sda.ch
sda-logo.jpeg
ATS Agence télégraphique suisse

La conseillère fédérale Karin Keller-Sutter estime que le résultat des négociations entre la Suisse et l'Union européenne a permis d'atteindre un équilibre des intérêts. Il était donc juste de clore les négociations en 2021.

Le résultat est maintenant «nettement meilleur», a déclaré la ministre des finances et présidente de la Confédération l'année prochaine dans l'émission Samstagsrundschau de la radio suisse alémanique SRF: «ce traité stabilise nos relations avec l'Union européenne, notre principal partenaire commercial».

La contribution à la cohésion de 350 millions de francs par an que la Suisse doit payer est «tout de même inférieure d'une centaine de millions de francs» au montant payé par la Norvège, a poursuivi Mme Keller-Sutter. Cette somme ne sera due qu'à partir de 2030 environ, si le traité entre en vigueur. Le Département fédéral des finances (DFF) s'attendait à un montant de cet ordre de grandeur.

Passage du témoin au DFF n'est «pas optimal»

Karin Keller-Sutter a également pris position sur les résultats du rapport, rendu public vendredi, de la commission d'enquête parlementaire (CEP) au sujet du naufrage de Credit Suisse (CS) et du rôle des autorités dans cette affaire. Elle a déclaré qu'elle n'était «pas du tout» nerveuse avant la publication du rapport. Elle a en effet pu lire dans le rapport de la CEP que son département avait réussi à éviter une crise financière.

Il n'est pas vrai de dire, selon la conseillère fédérale, qu'elle n'a pas assez bien informé le Conseil fédéral après avoir pris connaissance de la situation difficile de CS: «il y a manifestement une autre perception au sein de la CEP». Dès la troisième séance après son passage du Département fédéral de la justice au DFF, elle a informé pour la première fois le Conseil fédéral des scénarios qui existaient à l'époque.

«Je n'ai entendu parler des grandes difficultés de CS que lorsque je suis arrivée au DFF», a-t-elle relevé. La transmission des rênes du DFF entre l'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer et elle-même n'a «pas été optimale». Mais Ueli Maurer n'était «pas non plus le surveillant des banques, pas plus que le Conseil fédéral».

Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la