Encadrement des membres
Des «carences graves» au Service de renseignement de la confédération

Des carences graves existent dans l'encadrement des membres du Service de renseignement de la Confédération (SRC), selon un rapport de l'Autorité de surveillance indépendante des activités de renseignement (AS-Rens). «Elles doivent être éliminées de toute urgence.»
Publié: 26.03.2024 à 11:05 heures
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Dernière mise à jour: 26.03.2024 à 11:09 heures
Sous la responsabilité de la ministre de la défense Viola Amherd, le Service de renseignement de la Confédération est sous le feu des critiques pour sa gestion du personnel (archives).
Photo: ANTHONY ANEX

Des carences graves existent dans l'encadrement des membres du Service de renseignement de la Confédération (SRC), selon un rapport de l'Autorité de surveillance indépendante des activités de renseignement (AS-Rens). «Elles doivent être éliminées de toute urgence.»

Les risques internes pour la sécurité du SRC, tels que la trahison, le vol de données ou l'espionnage, se sont accrus ces dernières années, souligne l'AS-Rens dans un rapport publié mardi sur les activités 2023. Les ressources des services d'appui, comme les ressources humaines, doivent être réévaluées pour que les tâches liées au recrutement, à l'encadrement et au départ puissent être réalisées correctement.

En 2023, l'AS-Rens a procédé à quinze inspections et a rendu onze rapports correspondants. Les thèmes abordés ont été l'archivage, le renseignement en source ouverte ou encore la détection précoce et l'anticipation. Plusieurs rapports sont attendus pour 2024, notamment sur la mesure dans laquelle la cyberattaque visant l'entreprise Xplain concernait aussi des données du SRC.

(ATS)

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