Pour Gerhard Pfister, il faut passer par une votation populaire pour savoir si les Suisses sont prêts à augmenter la TVA pour financer les achats de l'armée (archives).
Photo: URS FLUEELER
Les «coûts énormes» de la guerre menée en Ukraine par la Russie et ses conséquences obligent à réfléchir aux recettes de l'Etat, indique le président du Centre, Gerhard Pfister. «Il est d'autant plus irritant de constater que ce n'est pas le Conseil fédéral qui indique la direction à prendre dans cette question décisive, mais que ce sont les partis et le Parlement qui doivent trouver une voie».
Celui qui bloque systématiquement toute discussion allant dans ce sens doit proposer une solution, lance Gerhard Pfister dans un entretien diffusé dimanche par la NZZ am Sonntag. «Nous n'atteindrons jamais notre but uniquement en faisant des économies.»
(ATS)